La réplique du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Steve Mbikayi, à la question orale avec débat à lui adressée par le député national Boris Mbuku sur la gestion des établissements de son secteur, s’est focalisée notamment sur la carte biométrique d’étudiant.
Dans ses réponses ce mercredi 14 juin, le ministre de l’ESU indique qu’il s’agit d’une idée innovante. Car cette carte biométrique permettra d’améliorer la qualité de la formation en ouvrant à l’étudiant, même des milieux reculés, l’univers de la bibliothèque numérique grâce au serveur qui sera installé dans chaque établissement et dont la capacité prévue est d’environ 30 millions d’ouvrages (en anglais et français) issus de grandes bibliothèques des universités américaines et européennes. Mettant ainsi fin à la vente décriée des syllabus et permettant aux étudiants d’avoir accès à des ouvrages les plus récents, même sans connexion internet.
Aussi le système national de gestion intégré contribuera-t-il, de façon significative, à l’amélioration de la gouvernance académique et de la recherche scientifique, à la maîtrise des effectifs des étudiants et à leur mobilité ainsi qu’à la circulation des documents académiques sécurisés et fiables. Ceci donnera de la valeur à nos diplômes à l’étranger.
A entendre le ministre, les élus du peuple se sont rendu compte que l’attribution du marché de la carte à un seul opérateur a été faite avant la nomination de l’actuel ministre de l’ESU.
Au sujet de l’attribution des marchés de construction de l’amphithéâtre de l’Institut supérieur de commerce-Kinshasa à une entreprise chinoise, alors qu’autrefois il était attribué à une entreprise coréenne, le ministre a confirmé qu’il n’a pas imposé un quelconque entrepreneur à l’ISC-Kinshasa et qu’aucun contrat pour un marché de construction n’a été conclu par son ministère.